Une bonne préparation est requise pour créer une entreprise, car vous aurez à prendre des décisions importantes. La première étape consiste à valider votre idée de projet. Il est recommandé de privilégier les concepts innovants pour prendre une longueur d’avance sur la concurrence. Il est nécessaire de faire une étude de marché pour :

• définir la zone de chalandise ;
• vous informer sur les cibles potentielles ;
• identifier la concurrence ;
• évaluer votre futur chiffre d’affaires.

Tous ces points doivent être considérés lors de l’élaboration de votre business plan. En effet, ce dossier doit être préparé dans les moindres détails, car il représente l’un des éléments clés pour convaincre vos partenaires financiers.

Avant de nous faire part de votre projet de création, donnez un nom à votre future entreprise. Vous êtes libre de choisir la dénomination sociale, mais assurez-vous qu’elle soit à la fois originale et attrayante. Elle doit être définie en fonction de l’activité que vous souhaitez exercer, de votre personnalité et de l’image que vous voulez montrer à vos clients. Il est important de vous assurer en premier lieu que le nom envisagé ne soit pas déjà utilisé par une autre structure. Pour cela, faites des recherches de disponibilité auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

Le siège social constitue l’adresse administrative, le lieu d’implantation ou le lieu d’exercice du pouvoir et de la direction de la structure. Vous pouvez opter pour un local professionnel ou commercial, ou encore une entreprise de domiciliation. Il est également possible d’implanter le siège social au domicile du gérant pour certaines formes sociales telles que la SARL, la SAS ou l’EURL. L’objectif est de trouver l’emplacement parfait pour exercer votre activité dans les meilleures conditions. Vous pouvez aussi reprendre un fonds de commerce. Cette option vous permet d’exploiter directement l’activité, qu’elle soit artisanale, commerciale ou industrielle. Cependant, il s’agit d’un poste de dépense non négligeable qui risque de gonfler votre budget prévisionnel.

Le choix de la forme juridique constitue une étape décisive de votre projet de création d’entreprise. Elle est à définir en fonction de l’activité envisagée, car elle influe sur :

• le régime social applicable au dirigeant (régime des TNS ou des assimilés salariés) ;
• le régime d’imposition des bénéfices ;
• le nombre d’associés requis ;
• la responsabilité qui incombe au dirigeant et aux associés ;
• la définition du mode de fonctionnement à adopter vis-à-vis des tiers, des actionnaires ou des associés.

Le régime applicable dépend du statut juridique que vous avez choisi : SARL, SAS, EI, micro-entreprise, etc.

Une fois la forme juridique définie, les statuts rédigés et le capital social constitué, l’étape suivante consiste à immatriculer votre société. Cette opération est à effectuer auprès :

• du RNE ou Répertoire national des entreprises pour l’inscription ;
• du RCS ou Registre du commerce et des sociétés qui se chargera de transmettre votre dossier au greffe du Tribunal de commerce ;
• du CFE ou Centre de formalités des entreprises pour déclarer votre activité.

Notons que les frais d’immatriculation s’élèvent à environ 40 euros pour toute activité commerciale et à environ 130 euros pour toute activité artisanale.

Déclarez ensuite votre commerce auprès des institutions concernées, à savoir :

• La Poste ;
• Le fournisseur de gaz ;
• Le fournisseur d’électricité ;
• Le fournisseur d’eau ;
• L’opérateur téléphonique ;
• Le FAI ou fournisseur d’accès à internet.

Pour profiter d’un gain de temps optimal, n’hésitez pas à recourir aux services d’un professionnel spécialisé dans le domaine de la création d’entreprise. Vous pouvez ainsi vous concentrer davantage sur le lancement de votre business.